Les fonds communs de placement dans l’innovation permettent d’investir dans les entreprises innovantes. Leurs bonnes performances en font des produits attractifs pour diversifier ses fonds d’investissement, mais ce sont des placements risqués.
Les sommes investies, ainsi que les plus-values, donnent lieu à une défiscalisation intéressante.
Les fonds communs de placement dans l’innovation
Vous pouvez souscrire des parts de fonds commun de placement dans l’innovation auprès des banques, de conseillers en gestion de patrimoine et sur des sites internet spécialisés dans la distribution de produits financiers.
Pour les souscriptions effectuées dans des fonds constitués après le 1er janvier 2014, l’actif d’un FCPI doit être constitué au minimum à 70% de valeurs mobilières émanant de PME et PMI européennes non cotées en bourse. Pour les fonds constitués avant cette date, le quota d’investissement est de 60%. Les entreprises sont sélectionnées pour leur valeur ajoutée technologique qui promet un potentiel de valorisation de leur capital. En investissant dans un FCPI, vous encouragez des projets innovants.
Les FCPI, un investissement qui comporte des risques
L’opération est risquée et il n’existe pas de garantie en capital.
Il faut ainsi être vigilant avant d’investir et se faire conseiller.
Il faut, notamment, bien se renseigner sur le montant des frais (souvent élevé pour ce type de produit), examiner les performances des produits arrivés à échéance pour bien choisir et bien connaitre le domaine d’innovation dans lequel sera investi le fonds.
FCPI et défiscalisation : l’impôt sur le revenu
La souscription de parts de fonds commun de placement dans l’innovation ouvre droit à une réduction d’impôt sur le revenu : déduction de 18% de l’ investissement en FCPI du montant de l’ impôt sur le revenu. Cette réduction est plafonnée à 2 160 euros pour les contribuables célibataires et 4 320 euros pour les contribuables mariés ou pacsés et soumis à une imposition commune.
Ainsi, le montant de l’investissement peut aller jusqu’à 12 000 euros pour un célibataire 24 000 euros pour un couple. Les versements excédentaires ne peuvent pas être reportés sur l’année suivante.
L’investissement porte sur une durée de 5 ans minimum. À l’issue de cette période, les plus-values réalisées sont exonérées d’impôt, mais restent assujetties aux prélèvements sociaux.